À propos de Casa Nostra

Stéphane
Libs

Programmateur

Dès les premières images de Casa Nostra, nous sommes dans quelque chose de différent. Ce qui n'est pas toujours bon signe. Un format d'image choisi, le noir et blanc, une lumière, un ton. Un dispositif imposé qui stimule puisqu'on rentre dans le film un peu comme dans un moulin, au cœur des choses : une famille, un malade, une mère que trois enfants vont rejoindre. Ces trois là vont mal sentimentalement. Plus d'harmonie de vie, ils sont des « corps paumés », presque éteints. C'est dans ce rapport physique que Nathan Nicholovitch nous convie. En gros ça boit, ça baisouille et ça gueule (pas forcément dans cet ordre) et puis Hélène, Mathilde et Ben se retrouvent. Les corps s'animent, une énergie nouvelle pointe son nez, une lumière nous est rendue. Casa Nostra se débarrasse du psychologique et du social, les deux poids (très) lourds du cinéma hexagonal et retrouve une instantanéité, une pureté parfois aussi. Nous « sommes avec » Casa Nostra, instinctivement, ou pas. 

Et ça fait beaucoup de bien de retrouver du physique, du tactile, du dictaphone ou un bon vieux projecteur Super 8. 

Stéphane Libs

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Programmateur


Le Star

Publié le mardi 24 octobre 2017

Paroles de programmateurs

Casa Nostra

Un film de Nathan Nicholovitch
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