de Ina Seghezzi
L'histoire des deux amis figure dans toute son épaisseur le poids du passé esclavagiste de l'île. Car l'oppression engendre le désir d'appartenance à cet idéal – liberté, égalité, fraternité – gravé sur tous les frontons de la République, mais dont ils sont exclus.
À propos du film : Maudit !
de Stéphane Batut et Idir Serghine
Le geste cinématographique touche à l'endroit même où la question politique rejoint le sensible, le sentiment. Ici, l'injustice d'une mort dans la fleur de l'âge.
À propos du film : Les graines que l'on sème
de Michaël Dacheux et Ombline Ley
Dans ce qui maintenant fait œuvre chez Marie Dumora, les plans peuvent revenir de film en film, tissant la saga de motifs familiers, agissant aujourd'hui comme flash-backs ou retrouvailles, selon une attention têtue aux choses vues, tressée à des questions de cinéma aussi simples qu'essentielles
À propos du film : Loin de vous j'ai grandi
C'est dans son apparente légèreté que réside la profondeur de J'ai aimé vivre là. Car à travers cette constellation de récits individuels, de captations par touches de l'esprit des lieux, d'émotions fugaces et de moments partagés, Régis Sauder réussit à nous faire ressentir ce qui nous lie : le grand mouvement de la vie, le ballet des générations, nos corps de passage en ce même temps et ce même lieu.
À propos du film : J'ai aimé vivre là
de Marta Bergman et Marco La Via
..une odyssée esthétique baignée de soleil, de cadres évoquant avec finesse nos vieilles photos polaroïd. Premier long-métrage d'une jeune réalisatrice au ton et à l'univers très affirmés, tout ici témoigne d'une profonde envie de cinéma.
À propos du film : Take me somewhere nice
Dans sa forme, le film se fait l'écho de ce rapport au silence et au temps, comme si le réalisateur en avait fait son adage. La curiosité humaniste d'Artemio Benki, la confiance qu'il place dans Martin, sa certitude qu'il apprend avec lui, nous dispose à cette sorte d'attente ouverte que l'on nomme patience.
À propos du film : Solo
de Jessé Miceli
FÉVRIER est un film d'une beauté plastique saisissante qui fait jaillir l'émotion de l'évocation plus que de la narration. Loin de se complaire dans la séduction et à rebours des soumissions contemporaines à une certaine « efficacité », le film de Kamen Kalev impose son rythme et propose une expérience sensorielle de cinéma, qui s'éprouve physiquement.
À propos du film : Février
de Nora Martirosyan et Ina Seghezzi
À propos du film : Vedette
de Philippe Fernandez et Pascale Hannoyer
À propos du film : Vénus sur la rive
de Aurélia Barbet, Diane Sara Bouzgarrou, Thomas Jenkoe et Jean-Robert Viallet
À propos du film : Ghost Song