de Marie Vermillard et Joël Brisse
La famille est un labyrinthe de demi-vérités, de fausses vérités, de vraies fausses réponses, de silences coupables, de colères trompeuses, de culs de sacs affectifs, de fausses pistes qui ruinent l'espoir naissant d'un enfant. Il passe d'un adulte à l'autre, ballotté d'une douleur d'être à une autre.
À propos du film : Le Dernier des fous
de Pascal Kané
Horreur de l'Origine. Il est beaucoup question d'« indépendance », en ce moment, dans le cinéma français. Valeur médiatique en hausse, on peut parier que les plus asservis de nos cinéastes n'hésiteront pas, à l'occasion, à se parer des plumes du paon pour tromper leur monde...
À propos du film : C'est la tangente que je préfère
Plaisir, c'est le mot qui vient à l'esprit. D'abord le plaisir que nous donnent les acteurs, plaisir sans lequel il n'y a pas de comédie. Léaud, sous le regard de Lucas, je n'ai pas peur du mot, est génial. Génial car il nous surprend à chaque plan, plus exactement on se demande comment il va finir la séquence, toujours à la limite de la rupture, il invente à chaque instant ce qui semble permettre le plan suivant.
À propos du film : Pour rire !
de Marie Vermillard et Joël Brisse
Ça commence par le geste rageur d'une vieille femme qui jette le contenu d'un verre au visage d'une infirmière, ça se termine par une enfant hilare devant un théâtre de marionnettes. Entre les deux, Ruth Madder suit le trajet d'une femme, le trajet qui la mène d'un pays où la vie est trop difficile (la Pologne) à un pays « hautement développé » (l'Autriche).
À propos du film : Struggle
Un film double qui avance avec son ombre, hanté par une conscience intérieure du destin et de l'aléatoire, qui prend source auprès des morts et des ancêtres. Comme cette longue errance dans la lumière violente de Tel-Aviv, désertée par la chaleur, d'un cimetière à l'autre, au milieu de tombes éblouissantes, à la recherche d'un cadavre qui a fait faux-bon...
À propos du film : Devarim
de Pomme Meffre
Par un moyen détourné, une ruse, un jeune homme se sert d'un autre pour nous raconter ses propres angoisses, ses incapacités psychiques et organiques, ses fantasmes, en un mot son inhibition passagère devant une femme. C'est la forme littéraire qu'a choisie le réalisateur pour illustrer son propos.
À propos du film : Petits désordres amoureux
de Jacques Champreux
Bâti sur un long flash-back, Docteur Chance raconte avec un superbe mépris de la logique cartésienne - le surréalisme est un coin de l'écran - une complexe histoire de règlement de comptes dans une affaire de faux tableaux. Un univers qui n'appartient à personne d'autre, totalement onirique donc, angoissant, crépusculaire, mais qu'on n'est pas près d'oublier pour peu qu'on se soit donné la peine d'y entrer.
À propos du film : Docteur chance
de Pomme Meffre
Ce qui différencie Mémoires d'Immigrés des nombreux documentaires que l'on a pu voir sur l'histoire maghrébine, c'est L'EMOTION, l'émotion qui vous envahit dès les premières images et qui vous accompagne tout le long du film.
À propos du film : Mémoires d'Immigrés : L'Héritage maghrébin
Une oasis c'est comme une île au milieu de l'océan. C'est un havre de vie et un lieu où la tolérance entre chaque groupe et individu, est indispensable pour la vie en société, car il n'y pas d'ailleurs possible. L'Arche du désert est l'histoire d'une vendetta déclenchée par la transgression d'une loi non écrite. Transgression qui, comme dans toutes les vendettas, a pour objet le désir.
À propos du film : L'Arche du désert