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Paroles de cinéastes

    Paroles de cinéastes

    À propos de Mystification ou l'histoire des portraits

    de Marie-Claude Treilhou

    C'est une histoire de langage. D'une grande maladie du langage, en panne, interloqué entre avenir et passé, à un moment où l'on n'y voit plus clair dans la matrice du présent ? comme elle dit ?, qui devrait bien, pourtant, le présent, comme on nous l'a appris en rachachant*, normalement, être gros d'avenir.

    À propos du film : Mystification ou l'histoire des portraits

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    À propos de Cantique des Cantiques

    de Michale Boganim

    “Who is your father” intones a disembodied voice over a shadowy mysterious landscape of horrified figures. “Who is your father,” the young man reiterates, in a phrase that sets him in question against his own Jewish identity. The father will remain absent throughout the film, and the classical family model of what's left - mother, daughter, and son – proceeds inexorably down a path of complete deconstruction.

    À propos du film : Cantique des cantiques

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    À propos de Cantique des cantiques

    de Oren Nataf

    Les morceaux d'une famille juive tentent de se recoller autour de l'agonie d'une mère. Une sœur et un frère se retrouvent autour de cette mort. L'une, exilée en Israël, est devenue une sage fille qu'aucun homme n'a consommé, l'autre, le fils, semble perpétuellement à vif, il vit à Londres et n'a plus aucun contact avec sa mère.

    À propos du film : Cantique des cantiques

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    À propos de Dernière saison

    de Dominique Boccarossa

    La première séquence du film montre, en quelques plans d'une belle justesse, un homme qui prend le temps d'attendre l'accomplissement d'une naissance. C'est l'annonce d'un film façonné par l'espace et les êtres qui l'emplissent.

    À propos du film : Dernière Saison (Combalimon)

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    À propos du Monde vivant

    de Pierre Schoeller

    Certains films nous plombent, d'autres nous allègent. Les premiers ferment le monde, cadrent la vie pour mieux la séquestrer et lui couper les ailes, d'autres ouvrent grand le champ, élargissent notre regard, lui offrent un nouvel horizon. Et ce paysage lointain, par la grâce de la mise en scène, l'élégance du propos, en un mot un sens de la beauté, nous semble toujours avoir été proche. Tel un ami qui nous souffle l'espoir.

    À propos du film : Le Monde vivant

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    À propos de C'est eux les chiens

    de Fleur Albert

    Un porte-voix sans visage articule des slogans en silence. Un journaliste et son équipe sondent la voix du peuple qui manque. Un fantôme aux traits émaciés, à la silhouette de João Cesar Monteiro, ressuscité des morts des geôles d'Hassan II, reste muet, hébété au milieu des manifestations.

    À propos du film : C'est eux les chiens

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    À propos d'Une jeunesse allemande

    de Tariq Teguia

    L'entrelacement est ici infini entre cinéma et politique. Jean-Gabriel Périot agence une matière ample - montage en ruptures franches et plans séquences, couleur et noir et blanc, surgissements sonores, intrication du signe et du slogan, images muettes et voix sur fond noir – pour saisir l'Allemagne crépusculaire des « années de plomb » qui vote en 1968 la loi sur l'état d'urgence avec ses restrictions des libertés fondamentales.

    À propos du film : Une jeunesse allemande

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    À propos de Parce que j'étais peintre, l'art rescapé des camps nazis

    de Reza Serkanian

    Parce qu'il est cinéaste et qu'il se penche depuis 10 ans sur ce pan de l'Histoire, Christophe Cognet réussit à proposer une lecture cinématographique inédite de ces œuvres clandestines. Le film parle du mouvement là où il ne reste que quelques images figées. Il parle de la vie là où la mort règne.

    À propos du film : Parce que j'étais peintre, l'art rescapé des camps nazis

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    À propos de Wajma, une fiancée afghane

    de Reza Serkanian

    Wajma est une histoire d'amour à la fois douce et violente. C'est une pulsion de vie qui se libère spontanément de toutes les déterminations sociales. Le film nous fait goûter la fraîcheur d'une jeunesse pleine des couleurs printanières, qui a envie d'oublier que les résidus de la guerre peuvent exploser à tous moments. Mais comment parler de la liberté, alors qu'on est emprisonné dans sa propre culture ?

    À propos du film : Wajma, une fiancée afghane

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    À propos de Grandir (Ô Heureux jours!)

    de Amélie van Elmbt et Laurent Bécue-Renard

    Le temps file et pourtant… il demeure tant que Dominique Cabrera se remémore, retient et collectionne avant que tout ne se désagrège - des semblants de petits riens du quotidien d'une famille aux ponctuations traumatiques qui balisent les passages d'une lignée ici-bas.

    À propos du film : Grandir (Ô Heureux jours !)

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