de Luc Moullet
Tourné dans la Montagne Noire, entre Carcassonne et Mazamet, Fin d'été se présente sous l'apparence d'une production régionaliste, confirmée dès le départ par des images à caractère documentaire, très impressionnantes, dès le pré-générique.
À propos du film : Fin d'été
Tels les personnages hantés du film d'Alain Mazars nous nous laissons aller doucement. Petit à petit, la rumeur de la ville s'efface tandis que les sons et les images prennent possession de nous.
À propos du film : Phipop, une histoire laotienne
La Vie sauve... Ou le « cinéma sauf » a-t-on envie de dire : un film - véritable manifeste - d'un amoureux fou du cinéma : film de pure contemplation, de silence laissé aux choses et aux êtres, de refus de tout pathos, de toute manipulation, de tout effet.
À propos du film : La Vie sauve
de Aurélia Georges et Raphaël Mathié
Raed Andoni a quarante ans, tout comme l'occupation israélienne de la Cisjordanie, et souffre d'une migraine tenace. De cette céphalée invalidante, il a œuvré à un film où l'intime entre en résonance avec le destin collectif de son peuple.
À propos du film : Fix ME
de Jean Charruyer
cette mère qui ne connaît pas le répit. Car le temps file, sans laisser de temps, au rythme d'un labeur inlassable au cœur d'une exploitation agricole. La terre n'attend pas. La terre ne s'endort jamais. On ne peut l'oublier, l'abandonner. C'est elle qui fait vivre.
À propos du film : Y aura-t-il de la neige à Noël?
de Judith Cahen
Lorsque j'ai découvert Demain et encore demain, journal 95, j'ai éprouvé l'une de mes plus belles émotions de cinéma : j'avais sous les yeux absolument un film, avec une ligne, un rythme, une tension et une élégance.
À propos du film : Demain et encore demain, journal 1995
de Caroline Chomienne
Il y a longtemps qu'un film n'avait provoqué en moi une émotion aussi forte, aussi inhabituelle. Dans Beyrouth fantôme, l'émotion ne vient pas de l'expression des sentiments, d'une intrigue forte, de beaux personnages, de ce qui nous touche souvent dans le cinéma d'aujourd'hui.
À propos du film : Beyrouth fantôme
Cour interdite est un film unique, il ne se rattache à aucun des films qui ont traité de la drogue et de la banlieue. Cette cour sûrement bien réelle devient un décor, les personnages qui se débattent entre misère et démerde semblent sortir d'un film de Hawks ou parfois de Pasolini. Vous avez compris ce film ne ressemble à rien d'autre, il s'en dégage une force qui semble transformer la misère en poème de révolte.
À propos du film : Cour interdite
de Caroline Chomienne
Il est des films où, dès la première minute, on se sent chez soi. La simplicité avec laquelle José Laplaine nous ouvre les portes de ce quartier de Bamako et conte la vie quotidienne d'un mécanicien, de sa famille et de ses voisins, participe de cette faculté des oeuvres artistiques à traiter l'universel par le très spécifique.
À propos du film : Macadam Tribu
de Jean Jeanneret
Un film sans perfusion dramatique, rythmé a la vitesse des jours des nuits de son sujet, les déambulations des malades, les médecins, un film seulement simple, en quelque sorte...
À propos du film : États de service