Sicilia ! est à la fois un film qui resplendit tout seul et un sommet de l'œuvre des Straub. Un sommet facile qu'on peut atteindre sans cordée. Si, selon l'idée généreuse de Manoel de Oliveira, un film a pour vraie nationalité celle du pays dans lequel il est tourné, alors une grande partie de l'œuvre des Straub est de ce fait italienne, même quand on y entend de l'allemand ou du français
À propos du film : Sicilia !
de Peter Handkele
vous avez découvert, montré et fait exploser dans mon coeur le cinéma, le film, comme pour la première fois. Sicilia ! est la somme de votre oeuvre, et le comble de la colère, de la douceur, du rythme ; temple, cabane !
À propos du film : Sicilia !
Autant le dire tout de suite, Vivre au paradis est un grand film, et Bourlem Guerdjou un grand cinéaste, de ceux qui vous font oublier qu'il y a une caméra posée quelque part, qui font qu'il n'y a pas d'acteurs entre les personnages et nous.
À propos du film : Vivre au Paradis
de Cati Couteau
Au cœur de l'éblouissante fresque de Robert Kramer, ces propos résument la tension qui articule le film, avec lequel, au mitan des années 70, Robert Kramer et John Douglas ont dressé la cartographie polyphonique d'une communauté de militants dispersés sur le territoire américain.
À propos du film : Milestones
Entre ciel et terre, sur une lambe d'herbes sèches balayées par le vent, Du soleil pour les gueux observe le ballet poursuite de quatre échantillons humains - une femme et trois hommes - qui s'affrontent, se coursent, s'aiment et pensent. Toute idée du monde s'affirme ici au coup par coup et ne vient au jour qu'en se formulant comme si elle ne préexistait pas à son expression.
À propos du film : Du soleil pour les gueux
Cela pourrait presque s'appeler « Les vacances du Cinéaste ». Jean-Marie Teno, cinéaste camerounais, est en vacances dans son village au pays, lorsque Alexandre son voisin lui demande de filmer son mariage. Jean-Marie Teno refuse car il est en vacances.
À propos du film : Le Mariage d'Alex
de Oriol Canals
Une tempête dévaste un petit village, mais pas suffisamment pour qu'il soit indemnisé par l'Etat. Un homme est mort, le patron d'une petite usine de scierie. L'histoire se resserre autour de ses deux fils qui décident de reprendre le flambeau.
À propos du film : Adieu pays
de Luc Leclerc du Sablon
Un type à poil debout sur une terrasse, c'est comme s'il dansait, avec les mains, doucement, l'air de chercher quelque chose autour de lui, ou bien quelqu'un. De tous côtés l'horizon c'est la montagne, l'automne, les mélèzes, le silence, sinon rien, personne. On ne sait rien alors on se demande si c'est lui ? Mais qui c'est celui-là ? Mystère. C'est ainsi que commence le film : fixe, suspendu mais à quoi ?
À propos du film : La Cage
de Jean Jeanneret
La caméra pianote vers le ciel. Une caméra au balayage insistant, Trop apparent pour ne pas être millimétré. Il n'analyse pas, mais restitue ce qu'il touche, le transforme en tableau, en peinture... Une peinture nette et sans ombre, Maintenue... pourtant prête à se dérober, sans cesse.
À propos du film : La Vie nue
J'attends toujours impatiemment le nouveau film de Dominique Boccarossa. Je le regarde faire depuis 17 ans avec régularité et ténacité des films, des tableaux. J'y retrouve chaque fois cet univers, déconcertant pour beaucoup, hors du temps et de l'air du temps.
À propos du film : La Vie nue