de Cédric Kahn
Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel réussit là où le cinéma français échoue si souvent, à traiter avec humour, force et énergie d'un sujet dramatique et plus étonnant encore, à déplacer l'idée même de la marginalité, jusqu'à ne plus savoir de quel côté du mur d'un hôpital psychiatrique elle se trouve, une sorte de réhabilitation pour tous ceux qui pourraient penser qu'ils sont fous ou simplement anormaux, parce que pas exactement comme la société le voudrait… c'est-à-dire tout le monde.
À propos du film : Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel
Un soir après la guerre se déroule dans le Cambodge d'aujourd'hui. Il s'agit d'une histoire d'amour entre un jeune soldat qui rentre de la guerre et une jeune fille vendue comme prostituée qui cherche à se racheter, au sens propre du terme. Pourquoi cette histoire classique nous émeut-elle autant ?
À propos du film : Un Soir après la guerre
Un premier film littéralement impressionnant, abouti dans toutes les parties de son projet est si rarement confirmé dans son excellence par les films suivants que l'on finit par devenir méfiant. Avec celui-là..., on doit, on peut, il faut croire en Anne Villacèque.
À propos du film : Petite chérie
Un Rêve algérien raconte le voyage d'un homme qui retourne dans son pays pour la première fois depuis 1965. Il prend le bateau à Marseille, est accueilli à Alger par de nombreux amis qui l'embrassent, puis entame son périple durant lequel il nous guide. « C'était là… et ça c'était ça… » etc...
À propos du film : Un Rêve algérien
Deux mondes se font face, absolument étanches l'un à l'autre, répétant les figures fatiguées de la lutte en un jeu d'images symboliques pleines d'espoirs bariolés (du vert des Greenpeace au noir des Black Block). On danse, on hurle, on brise les idoles, en rangs épars vers la Zona Rossa du sommet.
À propos du film : Carlo Giuliani, Ragazzo
Etre jeune, vivre dans un coin reculé de la campagne française. Avoir le temps, l'espace, se poser mille questions, observer comment les hommes vivent et puis se raconter des histoires d'hommes, de rapports de force, d'amour comme dans les films, les grands films classiques, qui sont notre mythologie de ce début de 21ème siècle.
À propos du film : Pas de repos pour les braves
de Alain Raoust
Autant le dire tout de suite on ne tarira pas d'éloges sur le nouveau film d'Henri François Imbert. Pour commencer, on annoncera, haut et fort, qu'il s'agit d'un grand film à la finesse impressionnante. Un travail d'une incroyable maîtrise, d'une parfaite fluidité.
À propos du film : No pasaràn, album souvenir
Tropical Malady est comme une confirmation cinématographique à la déclaration de Baudelaire : « le beau est forcément bizarre ». Ainsi, les racines données par le Robert pour définir le bizarre collent aussitôt. Tropical Malady est donc un film brave, ça c'est pour « bizarro », la racine espagnole, mais aussi capricieux, et c'est pour la racine italienne.
À propos du film : Tropical Malady
de Marina Déak
Un bel homme circule dans les trains sans billet ; Mireille Perrier est contrôleur sur la même ligne de train : mais ce n'est pas l'histoire. Une très vieille femme rit beaucoup, surtout quand elle a bu ; elle cache aussi des liasses de billets dans ses tiroirs, à moins qu'elle ne les y ait oubliées, tout simplement. Ce n'est pas l'histoire non plus, bien que ces billets nourrissent, quelques personnages, et le film en sus. Alors où est l'histoire ?
À propos du film : Les Mains vides
de Oren Nataf
Si les premiers plans de Folle Embellie planent doucement dans les airs, c'est bien le calme avant la tempête. Le générique à peine terminé, nous voilà sous les bombes en pleine deuxième guerre mondiale, et qui plus est, dans un asile de fous tenu par des fous. C'est la débâcle. La folie des pensionnaires a-t-elle versé sur le reste de la population ?
À propos du film : Folle embellie