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Paroles de cinéastes

    Paroles de cinéastes

    À propos de Odessa... Odessa !

    de Amal Bedjaoui

    Odessa, Odessa. América, América. La caméra de Boganim nous embarque – avec un bel hommage à Kazan - pour l'Amérique. On débarque à New York dans le quartier de Little Odessa.

    À propos du film : Odessa... Odessa !

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    À propos de The Saddest Music in the World

    de Alain Mazars

    Le scénario est inspiré d'une nouvelle assez cruelle de l'auteur des VESTIGES DU JOUR, Kazuo Ishiguro. Isabella Rossellini joue ici le rôle d'une baronne de l'industrie de la bière, mutilée des jambes suite à un accident de voiture, par un médecin alcoolique raté devenu chauffeur de taxi. Elle apparaît pour la première fois en blonde à l'écran, pour incarner un personnage intemporel et sulfureux d'infirme, appartenant à la famille des monstres de foire comme la femme à barbe et le bébé à deux têtes.

    À propos du film : The Saddest Music in the World

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    À propos de Ronde de nuit

    de Béatrice Champanier

    J'ai immédiatement aimé la manière simple, dépouillée avec laquelle Edgardo Cozarinsky nous attirait dans son film ! Ronde de nuit est une fascinante confrontation entre Victor, jeune prostitué et la ville de Buenos-Aires.

    À propos du film : Ronde de nuit

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    À propos de Secteur 545

    de Marie Vermillard

    L'enfance de l'art, quand je regarde les films de Pierre Creton ce sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit. Je suis admirative, oui, tout paraît si simple « c'est l'enfance de l'art » ; je redécouvre pourquoi le cinéma est né : retranscrire, figurer l'autre, nous et l'autre.

    À propos du film : Secteur 545

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    À propos de Nuits Blanches sur la jetée

    de Serge Bozon

    Il est sidérant de voir un cinéaste aussi important et injustement méconnu en France, depuis dix ans, où aucun de ses nouveaux films n'est sorti, trouver une nouvelle première fois à plus de quatre-vingt ans en filmant pour la première fois deux jeunes gens seuls (ou presque) dans tous les plans, avec une unité de temps et de lieu (presque) parfaite.

    À propos du film : Nuits blanches sur la jetée

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    À propos de Oublier Cheyenne

    de Oren Nataf

    Dans Oublier Cheyenne, deux femmes qui continuent de s'aimer, tentent « à corps perdu » d'oublier leur relation passionnelle. L'une, contrainte par la réalité économique (suite à un chômage de trop longue durée) a fui hors de la ville, poussée par son dégoût de la société. L'autre, professeur de chimie, est en revanche bien ancrée dans le monde.

    À propos du film : Oublier Cheyenne

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    À propos des Métamorphoses du coeur

    de Serge Bozon

    Dans le cinéma français, il ne vient pas de disparaître, l'héritage de Jean Rouch. Cet héritage, c'est l'idée de filmer la France comme une tribu : ne filmer que ses rites. Mais le temps rituel n'existant que par opposition au temps profane, ne filmer que le temps rituel suffirait, selon Daney, à le faire « basculer entièrement dans l'espace du profane », les dispositifs pervers d'Eustache (répéter les rites, mais inversés) signant alors l'étape ultime d'un tel basculement.

    À propos du film : Les Métamorphoses du choeur

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    À propos de El Cantor

    de Sandrine Rinaldi

    Entre deux termes il ne faudra pas confondre, s'il vous plaît : entre « irréconciliable » et « inconciliable », par exemple. Dans El Cantor, il est question de la « tristesse irréconciliable » de chants yiddish, ce chant des pères dont la voix s'est perdue et que seuls les microsillons grésillants dans une arrière-boutique du Havre raniment brièvement. Or El Cantor est drôle, le plus souvent.

    À propos du film : El Cantor

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    À propos de Barakat !

    de Djamel Ouahab

    Dans Barakat, interprété avec brio par Fettouma Bouamari et Rachida Brakni, les femmes sont à l'honneur. Deux femmes, deux générations, qui dévoilent un caractère trempé et une envie de résister, de se battre. Les obstacles ne manquent pas, elles doivent se montrer intraitables si elles veulent continuer à exister et à vivre dans cette société algérienne au bord du chaos.

    À propos du film : Barakat !

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    À propos de L'Amitié

    de Jean-Claude Guiguet

    L'Amitié est un film étonnant. D'abord parce qu'il ressemble à personne. A peine, ici ou là pourrait-on deviner l'attrait d'une séduction déclinée sur le versant rohmerien des intrigues amoureuses vouées au désastre dés la naissance ou peut-être, là ou ici une cruauté adolescente proche du Truffaut des origines.

    À propos du film : L'Amitié

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