Film admirable que celui de Jacques Kébadian, parce que vrai film de cinéaste : cet amour des gens, cet infini respect, cette fascination constante pour la multitude des petits gestes qui font la vie d'une famille (parmi tant d'autres) réfugiée dans cette arche de Noé de l'église St Bernard : je pense par exemple, à cette image d'un gamin s'évertuant à souffler la bougie que sa mère tente vainement de tenir allumée durant une veillée...
À propos du film : D'une brousse à l'autre
Ceux qui auront eu le bonheur de voir En cours de musique et Les Métamorphoses du chœur savent que ce dernier opus, Couleurs d'orchestre, clôt (temporairement du moins) une trilogie. Une trilogie musicale. Une trilogie didactique. Une trilogie rêveuse.
À propos du film : Couleurs d'orchestre
Faut-il en rire ou en pleurer ? Partira ou partira pas ? Drôle ou cruel ? Etrange film que celui-là : noir et jubilatoire, perpétuellement sur le fil du rasoir, entre dérision et tendresse, où son héros - Mirek - coincé à Paris par une série d'événements loufoques (qu'il n'a pas voulu ?), est victime de tous les malheurs du monde...
À propos du film : Mirek n'est pas parti
Documentaire de création, vidéo d’artiste, journal filmé, autofiction, catégories inventées au jour le jour pour contenir et neutraliser ce qui échappe à l’entendement fatigué des professionnels, viennent buter sur l’impassible détermination de Cavalier à déconcerter toute discipline. Tant mieux.
de Serge Le Peron
Ça commence par une fin de nuit à paris, une nuit pleine de vin et de souvenirs communs qu'ils se racontent jusqu'à plus soif, jusqu'à ce que l'heure soit suffisamment avancée pour qu'il faille songer à rentrer, chacun chez soi.
À propos du film : Parfois trop d'amour
Les personnages sont de cette Douce France avec leurs histoires qui produisent des sentiments, des désirs, différent pour chacun. On y apprend que l'on peut être parfaitement intégré et voilé. Douce France c'est aussi le chassé croisé entre des jeunes filles et des jeunes hommes qui ne jouent dans le social qu'avec une obsession : être aimé par celui qui est différent de soi.
À propos du film : Douce France
Le Canard Enchaîné publia le décryptage de ce dialogue et cela provoqua un petit scandale : les âmes vertueuses de la presse s'indignèrent en chœur d'une collusion si manifeste entre un élu et l'un des patrons d'une grande chaîne de télévision. Ce pauvre secret de polichinelle ne fit pas long feu : l'indignation n'excède jamais plus de vingt-quatre heures...
À propos du film : Pas vu pas pris
de Luc Bongrand
Safi Faye a voulu capter cet éphémère moment où la beauté adolescente va se métamorphoser. Elle y est arrivée, sa Mossane est sublime. Tellement sublime qu'elle ne peut appartenir au monde des humains. Son extrême beauté suscite tant de convoitise qu'elle divise le village : C'est beaucoup pour elle.
À propos du film : Mossane
de Luc Beraud
Comme toujours, il y a ceux qui font semblant de ne pas savoir et ceux qui ne savent pas mais dont la probité les amène à agir donc s'engager. A la différence des promesses qui n'obligent que ceux qui les écoutent, il y a des engagements d'autant plus forts qu'ils n'ont jamais été prononcés.
À propos du film : Je suis vivante et je vous aime
La pudeur de Sandrine Veysset fait qu'elle ne s'encombre pas d'une petite histoire, elle ne truque rien puisque ces blessures primitives et profondes suffisent à charger le moindre geste, le moindre mot, jusqu'à envelopper l'espace du film tout entier.
À propos du film : Victor... pendant qu'il est trop tard