Paul
Verstraten
Cinéaste
Malgré les pièges du propos « méta » (de l'art sur la vie de l'art vivre), malgré les accrochages du jeu et des différents temps (une amitié de longue date arrive en fin de parcours le temps d'un été parisien coincé entre départ et arrivée du Tour de France qui dure 2h40), le bonheur finit par imprégner cette bande (de pellicule) non-névrotique. Comme le bonheur, elle coule d'une source que les personnages ni le réalisateur ne cherchent à assécher, à maîtriser « à mort ». C'est ce défi, rarissime à une époque de satisfaction « sur place », de laisser naître une vie propre au film que celui-ci lance au grand bonheur du spectateur.
Paul Verstraten
-Cinéaste
Publié le mercredi 13 septembre 2017