À propos de La Vierge, les coptes et moi

Yann
Le Jossic

Président

La mère, les cousins et l'exil 

Rouler une heure pour se rendre à une séance proposant le visionnement d'un documentaire franco- égyptien au titre obscur La Vierge, les Coptes et moi ? Vous n'y pensez pas ! Comme moi, laissez le dieu Seth dévorer vos préjugés et aprioris et courez voir ce petit bijou d'humanisme, de tolérance et d'humour. 

Sans avoir l'air d'y toucher, Namir Abdel Messeeh vous prend la main pour vous conduire sur de multiples chemins tortueux, poétiques et souriants menant à l'Egypte des oubliés. 

Au début, on croit le suivre sur la voie classique de la construction du film dans le film ; mais rapidement la réflexion nous interroge également et sans lourdeur sur la place de l'image dans le cinéma et dans l'univers mental des croyants.

 On cherche la Vierge et on trouve la maman du réalisateur envahissante mais chaleureuse : image -encore ! - de la déesse- mère protectrice des civilisations méditerranéennes. 

Namir interroge des témoins coptes et musulmans des apparitions de la mère de Jésus puis le projet évolue vers une reconstitution hilarante de l'image sacrée et le vrai miracle réside dans cette union retrouvée de la famille paysanne, pauvre et fière autour de l'idée farfelue mais fédératrice de l'exilé francophone. 

On sort de la salle ému, optimiste et apaisé par ce voyage initiatique vers notre mère : l'Egypte. 

Yann Le Jossic

 - 

Président


Association Ciné Débat

Publié le mardi 23 janvier 2018

Paroles de programmateurs

La Vierge, les Coptes et moi

Un film de Namir Abdel Messeeh
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