À propos de Jours tranquilles à Sarajevo

Jean
Jeanneret

Cinéaste

La guerre ! Pas d'avions ici. Mais les canons, la nuit le jour. La guerre c'est le sang, les héros, les grands blessés, la presse la radio, la télévision, réfugiés, fuyards, à travers champ ou sur les routes… Et puis d'autres, sans armes, terrés dans les maisons, les caves, trots furtifs dans la rue. Ciel de fer, bombardement, obus, les canons encore, mitrailleuses, pointues, énervantes, oreilles cuisantes, piqûres, fusils, les snipers… C'est d'autres encore, soldats de l'ombre ceux-là, et d'autres. Ceux-là des comédiens, ils ne sont pas beaucoup, ils perpétuent une chimère, là, à Sarajevo, leur ami est parti au front. Leur public ? À peine un rire, ou un éternuement ! Les canons grondent, juste là derrière. L'hôpital. Quelques Jours tranquilles à Sarajevo, c'est une famille de comédiens qui luttent pour donner une représentation quotidienne de théâtre pendant le siège de Sarajevo. Le reste de leur combat, issu du chaos, se perd dans les ruines de la notion de l'être.

Jean Jeanneret

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Cinéaste


Publié le mercredi 13 septembre 2017

Paroles de cinéastes

Jours tranquilles à Sarajevo

Un film de François Lunel
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