Jonathan Chevrier - FUCKING CINEPHILES
Publié le lundi 10 décembre 2018
Filmé de manière totalement folle et inventive pour mieux accentuer la proximité entre le spectateur et Cassandro, Losier fait parler les images plus que les mots, tout comme son héros fait parler son corps et son exubérance plus que toute autre chose. (…) Cassandro The Exotico! est une vraie proposition de cinéma à part entière, un portrait touchant, coloré et d'une humanité déchirante.
Unification
Publié le mercredi 19 septembre 2018
Le tout filmé caméra au poing, donnant l'illusion d'un documentaire, saisissant les choses telles qu'elles sont, brutes. Les gros plans sur les visages sont répétés et la mise en scène met en avant les corps. La réalisation sert son propos.
Serge Kaganski - Les Inrocks
Publié le mercredi 20 décembre 2017
Une fable puissante et mystérieuse.
... Historiquement et politiquement, on sait que le rire a toujours été une arme contre toute forme d'autoritarisme, de conformisme ou de fascisme, une affirmation de liberté voire d'anarchisme. C'est la grande force de ce film que de décliner cette essence du rire en mode mineur, intime : l'ultime pied de nez ou bras d'honneur d'une vieille dame contre l'ingratitude de ses proches.
Mathieu Macheret - Le Monde
Publié le mercredi 25 octobre 2017
Le metteur en scène et comédien Vincent Macaigne signe son film le plus abouti sur l'échec larvé d'une génération.
(...) Pour le réconfort surprend non seulement par sa gravité sèche et son désespoir à fleur de peau, mais surtout par l'assurance et le tranchant de sa mise en scène. Macaigne sculpte un récit étrange, fait de blocs et de trouées, ouvrant par moments d'intenses couloirs de jeu et de parole. L'image, qui cultive une forme de « saleté » numérique et granuleuse, imbibée des lumières chassieuses de l'hiver, opère tout une série de décadrages pour mieux saisir la détresse des corps et des visages. Dans ses meilleurs moments, le film traduit avec intensité l'échec larvé d'une génération de trentenaires, où oisifs et laborieux participent de la même inertie.
Serge Kaganski - Les Inrocks
Publié le samedi 20 mai 2017
La cinéaste Marie Dumora a filmé une famille yéniche sur une durée de quinze ans. « Belinda », présenté par l'ACID, est le portrait d'une jeune femme saisie à 9, 15 et 23 ans. Un objet à la fois brut et romanesque.
... Belinda est un très émouvant et puissant portrait de femme évolutif, sculpté dans le minerai ingrat de la condition prolétaire pour en ramener des pépites d'humanité, de courage et de désir de vivre.
Publié le samedi 06 juillet 2019
Mis à jour le jeudi 18 juillet 2019