Ne croyez surtout pas que je hurle

Un film de Frank Beauvais

Ne croyez surtout pas que je hurle

Un film de Frank Beauvais

France - 2019 - 75 min

Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. À 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence.

Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour.

Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.

Sorti le 25 septembre 2019

Sortie non communiquée

Extraits de presse

« Ne croyez surtout pas que je hurle »: un poème introspectif aussi inventif qu’hypnotique

EcranNoir.fr
Publié le lundi 15 juillet 2019

Iconoclaste, le film d'une heure et quart ne ressemble à aucun autre. C'est une autobiographie du réalisateur, Frank Beauvais. C'est aussi une observation politique, anthropologique, sociétale, aussi bien de la vie dans un village des Vosges que de celle plus lointaine de Paris et de la France. (...) Chaque extrait, parfois très furtif, qu'on ne cherchera pas forcément à reconnaître tant on se laisse bercer par la parole et hypnotiser par l'image, illustre ce qu'il dit. Cette richesse visuelle et cette inventivité qui relie tous les cinémas à son film introspectif est proprement fascinante. 

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Jérémie Couston - Télérama
Publié le mercredi 25 septembre 2019

"On aime passionnément"

Un film-poème à la beauté fracassante (...) le texte est splendide, d'une écriture sèche et limpide à la fois : le diariste feint le détachement tout en dévoilant son intimité. (...) Un collage volontiers surréaliste, jamais illustratif, où rôde même pas mal d'humour. Frank Beauvais réussit donc un petit miracle : convertir sa neurasthénie en chant d'amour, pour se sauver de l'obscurité.

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Le Canard enchainé
Publié le mercredi 25 septembre 2019

Attention, film en liberté ! (...) comme si la magie du cinéma finissait par gagner.

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Franck Finance-Madureira - Komitid
Publié le lundi 15 juillet 2019

C'est notre coup de coeur du festival, toutes sections confondues ! Ne croyez surtout pas que je hurle, premier long métrage du réalisateur français Frank Beauvais est un journal intime saisissant d'émotion et d'intelligence. Les courts extraits, souvent des gros plans, de ces films qui lui ont redonné goût à la vie, illustrent, soulignent ou s'amusent du propos central, une parole libre, crue, honnête et politique, et crée pour le spectateur un espace mental qui permet de tout contextualiser, qui donne l'impression d'avoir vu le village, la maison, les personnes que le réalisateur décrit. Extrêmement personnel sur le fond et original sur la forme, Ne croyez surtout pas que je hurle a tout du futur film culte. Un chef d'œuvre on vous dit ! 

Lire la suite

Rembobinage

Aubron Hervé - Le nouveau magazine littéraire
Publié le mercredi 25 septembre 2019

On touche là comme rarement à l'indicible de l'autobiographie : si sincère ou impudique soit-on, on ne se raconte jamais qu'avec des mots, et peut-être aussi des images, inventés et usés par d'autres. Frank Beauvais partage des visions qui l'ont rempli et effacé tout à la fois. Peut-il encore déménager ? C'est l'une des questions, vitales, du récit. Au moins vide-t-il son intérieur, livrant un film incomparable.

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Matthieu Li-Goyette - Panorama Cinéma.com
Publié le lundi 15 juillet 2019

En 2016, suite à une rupture, [Frank Beauvais] regarde 400 films et en tire maintenant un seul de la consolante boulimie, un sublime film de montage, qu'il narre doucement, s'auscultant le cœur, réfléchissant ouvertement à son rapport au cinéma, au vertige de sombrer « dans les films des autres » alors que lui, réalisateur de nombreux courts métrages et consultant musical, ne parvient pas à trouver la force pour tourner de nouveau.

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Joachim Lepastier - Les Cahiers du Cinéma
Publié le lundi 15 juillet 2019

Ne croyez surtout pas que je hurle de Franck Beauvais est le journal non pas filmé, mais monté, d'une réclusion volontaire dans un village alsacien. Le chapelet contenu de courts plans piochés dans les 400 ( !) films vus par l'auteur durant cette période de solitude quasi absolue, soutient la voix blanche de l'auteur, paradoxalement extérieure à soi-même. Cette réappropriation égotiste de l'histoire du cinéma avait la même vertu que le montage tranchant de Synonymes : rappeler comment l'intensité d'un seul plan, d'un seul raccord peut nous servi de lumière blanche dans ce monde bien lugubre. C'est au fond le réconfort qu'on attend d'un festival de cinéma aujourd'hui.

Lire la suite

« Ne croyez surtout pas que je hurle » de Frank Beauvais : une bouleversante cure de cinéma

Murielle Joudet - Les Inrocks
Publié le mardi 24 septembre 2019

Et si la cinéphilie pouvait nous sauver ? Dans un journal intime fascinant, Frank Beauvais cherche dans les marges des films, dans les chutes de la narration une façon d'être au monde, pour mieux s'en protéger et peut-être mieux le saisir.

Lire la suite

« Ne croyez surtout pas que je hurle » : un journal intime en forme de bombe à fragmentations

Franck Finance-Madureira - Komitid
Publié le mercredi 25 septembre 2019

Un chef d'œuvre intime et politique, une bombe d'émotions, un geste déchirant. (...)

Plus qu'un film, Ne croyez surtout pas que je hurle agit comme une bombe à fragmentations. Ce n'est qu'après coup qu'on réalise à quel point chaque seconde, chaque mot, chaque image, s'est glissé imperceptiblement au plus profond de nos chairs et qu'on a de la chance d'être encore en vie. On sort le cœur lourd, l'œil humide, la gorge nouée mais avec une folle envie de croire à nouveau en l'humanité.

Lire la suite

Critique de Ne croyez surtout pas que je hurle

Fabien Lemercier - Cineuropa
Publié le lundi 15 juillet 2019

Il y a un véritable génie à l'œuvre dans la manière dont le réalisateur (épaulé par Thomas Marchand au montage) a façonné un film qui offre au mot "personnel" tout son sens. Fascinant.

Lire la suite
A télécharger

Recherche

Gestion des cookies

En poursuivant sur ce site vous acceptez l’utilisation de cookies, qui servent à vous proposer une meilleure expérience de navigation (vidéos, photos, cartes interactives).

Tout refuser